Black Widow : Des liens indéfectibles

Black Widow : Des Liens Indéfectibles a tout pour lui ! Ce tome 5 est magnifiquement illustré par Elena Casagrande, qui signe ici des planches d’une puissance et d’une beauté renversante, et intelligemment écrit par Kelly Thompson. Quel claque, quel plaisir. Nous retrouvons Natasha Romanoff sur sa moto, filant sur le Golden Bridge de San Francisco, rentrant tranquillement chez elle dans une sublime maison très design. Elle y retrouve James son mari et Stevie son fils ! Et là, vous ne comprenez plus rien et c’est justement tout le charme du scénario de Kelly Thompson.

Durant les 128 pages, nous allons donc découvrir le mystère qui entoure cette nouvelle vie de famille alors, que quelques mois plus tôt, Natasha faisait encore ce qu’elle fait de mieux : espionner, s’infiltrer et se battre. Une enquête riche en rebondissement qui vous tiendra en haleine comme un bon polar. Graphiquement, c’est un vrai plaisir pour les yeux ! Elena Casagrande nous offre de magnifiques planches à la composition dynamique et aux couleurs subtilement travaillées. Ce travail sur le rouge est juste sublime. La mise en page est si clair que même lorsque l’action se présente, la lecture reste fluide et on bute par sur des cases.

Black Widow : Des Liens Indéfectibles si ce n’est qu’il est parfait ! 2 artistes de l’écriture et du dessin pour un rendu sans accroc. On regrettera juste que les 128 pages se dévorent bien trop vite et que tenu par le scénario, nous soyons obligé de nous porter rapidement sur les autres tomes de Black Widow pour connaitre la suite.